La maison de Berilac

Après une vingtaine de minutes, Berilac arriva avec Alyra devant sa maison. Personne les avaient vu pendant leur chemin, car Berilac avait prit les routes moins en usage que les autres. De toute facon, tout le monde connaissait le visage de Berilac ou au moins ses habits et son manteau en cuir noir, et personne souhaité lui adressé la parole ou y regarder de plus proche avec qui il se baladait.

Après avoir tourné la clé, un coup de pied ouvra la porte et il entra avec Alyra sur ses bras. Son Husky l'attendait déjà. Il posa Alyra doucement sur le canapé et ferma la porte après que le chat soit entré lui aussi. Puis il fit un mouvement de la main et son chien s'allongea où il était parterre.

"Quelque chose à boire, à manger?"

Daw entra et cracha face au Husky.

#Aly ! Le chiiieeeeen !#

#Rolala ...#

Le félin alla se percher sur un meuble haut pour s'isoler du chien de Berilac ... tandis qu'Alyra souriait à son propriétaire en répondant :

- Ben j'ai plus très très faim. A force de ne plus manger, je n'en ressens même plus le besoin. A boire ? Pourquoi pas ?

Berilac regarda le félin se précipiter sur un de ses meubles et lanca un regard à son chien. Juste devant son grand chien, il s'agenouilla et le caressa pour un moment.

"Voyons, on ne fait pas peur à des invités, mon grand. Allez, Dyrion, dans la cuisine..."

Il fit un autre mouvement de la main et son Husky obéissait tout de suite. Avec la tête baissé, celui-ci se renda dans la cuisine. Beri demanda à Alyra:

"Que voulez-vous boire? De l'eau, une bière, du jus de pomme, du vin?"

Il ne savait pas quoi faire sinon et attenda une réponse...

Elle sourit quand elle vit que le chien obéïssait pafaitement ...

- Bien docile votre chien ... Moi, mon chat, il agirait jamais comme ça ...

Siffla-t-elle en lanaçnt un regard accusateur vers le félin perché.

- Une bière, bien volontiers. Mais je ne tiens pas trop l'alcool alors ... Au bout de la troisième, vous me dites non, ok ?!

Elle disait ça avec un ton amusé mais ... elle avait de très mauvais souvenir avec l'alcool alors c'était plutôt sincère en vrai ....

Berilac reçut soudainement un e-mail audio dans la messagerie de son ordinateur et ce dernier émit une alerte sonore.
Le message disait :

Mon très cher Gébéral Berilac Felagund,

Je sais, de source sûre, qu'actuellement, vous hébergez un être inférieur à notre Race et qui n'a pas lieu d'être vous. Je connais aussi votre réputation : Le Généralissime ne m'a dit que du bien de vous, ce qui force mon respect... Mais je n'hésiterais pas à faire abstraction de ce respect si jamais j'apprend que l'être inférieur est toujours dans votre deumeure, vous gagnerez un allé simple pour deux personne au Pénitencier D'Askcor ou dans les mines du Mont Kréïde.

Amicalement, le Président Kersten Lauden.

PS : Ne croyez tout de même pas que je ne sais pas ce qu'il se passe dans mon pays.

Bien entendu, le son était réglé sur la fréquence spécifique aux tympans de Berilac, de sorte que lui seul put entendre le message.

Berilac alla lui cherché sa bière et lui tendit la bouteille. Aucun changement dans son visage, ni une réaction se faisait voir sur son visage dés qu'il entenda la voix de son président. Il devena juste un peu nerveux intérieurement et prononca quelques mots envers Alyra:

"Je suis navré, mais je crois que vous ne pouriez pas rester ici pour aussi longtemps pour boire 3 bouteilles. Il faut que je vous demande de rentrez chez vous le plus vite possible, dés que vous allez assez bien... bien sûre."

Il s'assied à son bureau et tappa quelques mots dans le clavier le plus vite possible- un e-mail pour le président:

Mon très cher Président Kersten Lauden,

je suis navré si vous avez cru de ne pas pouvoir me faire confiance. Dés que je peux, je me rendrais dans votre bureau pour vous rendre compte de l'évenement qui m'a poussé à amener cet être inférieur. Je vous affirme que cet être inférieur quittera immédiatement notre ville et n' impose aucun danger pour la république.
Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.
Berilac Felagund

Puis se retourna vers son invité.

"Mon chien ne m'obéit que dans des situations comme celle-ci... au combat il ne fera que ce qu'il veut..."

Un autre message arriva, mais le ton de Kersten se fit plus froid cette fois ci.

Je n'ai que faire de vos explications Général. Vous connaissez la loi : Tout être inférieur trouvé dans l'enceinte de la ville doit être soit incarcéré, soit condamné au travaux forcé au Mont Kréïde... Ou tout simplement exécuté sur place.

(ça ne veut pas forcément dire que vous ne pouvez pas faire quelque pages de topic XD Mais tentez quand même d'appliquer le >>>>>>règlement (cliquez ici)<<<<<<)

Alyra jeta un regard noir au républicain.

- Daw ! On y va !

Le chat fut surpris du fait que sa maitresse lui parle à haute voix mais s'éxécuta.

- Désolée de vous déranger. Puis buvez la, votre bière ...

Elle se leva brusquement et ouvrit la porte et soupira ...

- Veiller sur elle ... ?! Pffff !

Elle claqua la porte derrière elle, le souffle court. Elle s'était
relevé trop vite et n'avait pas assez de forces mais elle n'avit que faire ... Après tout, elle semblait déranger ...

#Aly, ça va ?#

L'hybride ne répondit pas au félin. A quoi bon ?

#On part d'ici, de suite ... Avant que je n'aie besoin d'en tuer quelques uns. Je ne veux pas encore user le peu de forces qu'il me reste.#

#Ok ... #

"Attendez, s'il vous plait..."

Il la tena aux bras, une prise pas trop rude, mais assez ferme pour la retenir. Ses yeux avaient prit une expression pourchasser. Vite fait, il la protéga avec son propre corps pour la pousser dans les ombres de la ruelle où se trouvait sa maison.

"Pas tous les républicains vous accepeterons ici pour le moment... Vous ne pouvez pas vous balader tranquillement dans nos rues..."

Sa voix n'était pas plus qu'un chuchotement et il avait l'air d'un petit gamin apeuré tout à coup.

Elle le regarda avec des grands yeux étonnés d'abord puis murmura à son tour ... :

- Et alors ? Personne ne m'accepte alors ce ne sera pas des petits réublicains, aussi prétentieux soient-ils, qui me feront peur ...

Elle le défiait du regard puis quand elle vit son regard apeuré ... un tremblement parcourut son corps et elle posa sa main sur la joue du général. Enfin, elle voulut mais une voix lui dit de en pas le faire. ALors elle le frôla du bout des doigts ...

- Je vais partir, Berilac. J'ai fini par avoir l'habitude fuir comme une lâche, de me cacher et d'être insultée. Nous, les hybrides, sommes la pâté pour chiens de vous, républicains ... et elfes haut-gradés.

Elle avait le souffle coupé.

- Je vais partir et tu ne me verras plus jamais ....Le réglement de ce monde reviendra alors dans l'odre et tout sera parfait ...

Elle avait employer le tutoiement subitement, surement sous le coup de la peur, des émotions ... de la tristesse d'un côté ...

Berilac, lui aussi surprit par l'intimité du moment, la lâcha et ses mains retombèrent à ses côtés. Il la regardait sans dire un mot de plus, silencieux comme si souvent.
Reculant d'un pas, il lui signalait qu'il l'empecherait pas à partir.

*Mais... je... mon devoir est... Mad

je la laisse partir... peu importe ce que cela signifie pour moi... même si je deviendrais esclave au Mont Kréïde... Neutral

*

Elle lui sourit et murmura au creux de son oreille :

- Adieu, beau jeune homme ...

Puis l'obscurité tomba près des murs où se tapissait l'hybride qui sortit de la ville plutôt facilement, malgré les regards peu assurés des habitants qui voyaient la ville plus sombres que d'habitude ...
Des portes, on ne voyait qu'un point noir qui courait, et autre, beaucoup plus petit qui lui aussi courait à vive allure ... vers la Zone Vide. Loin.

Berilac ne réagissa pas à ses mots et se retourna dés qu'elle partait. Il ferma la porte derrière soit-même et Dyrion apparu dans la porte de la cuisine. Avec un grand soupir, Beri se laissa tombé sur le canapé et caressa son seul vrai ami- son husky Dyrion.

"Ah mon grand... je suis un imbécile quand même... je connais les règles... mais cette femme... elle avait l'air special, pas comme les autres..."

Dyrion regarda son maître avec attention, mais Berilac savait bien qu'il ne le comprenait pas. Son Husky était très intélligent, plus que la normale, mais après tout il était un chien, un animal domestique, une bête qui ne peut pas parler... Avec un grand soupir très profond, Berilac reprit sa bouteille de bière et en bu une gorgée. La boisson était point froide, il l'avait laissé sur la table bien trop longtemps... Ses pensées reglissèrent vers la jeune femme et après quelques minutes, vers le général des elfes.
Au bout d'un moment, il avait peur car il savait qu'il allait parler avec le président de ce qui s'est passé aujourd'hui.