Appartement de Veraxar.

La cage était plus légère qu'il n'y paraissait.
Veraxar avait décidé de rentrer chez lui à pied, ce qui s'averait finalement une mauvaise idée : son achat l'encombrait et les passants le bousculaient sans cesse.

Tout en marchand, il reflechissait. On lui avait remis un nouveau dossier, une affaire de vole de marchandise, peu d'interêts. Mais son client était quelqu'un de très riche et qui pesait un poid certain auprès du ministère, il était toujours bon de rendre service à ce genre de personne.

Il passa enfin les portes de son immeuble. Un batiment luxueux, en plein centre d'Oren. Il entra dans l'assenceur et monta jusqu'au dernier étage, là où la vue était la plus splendide.

Il montra sa rétine au capteur, sur sa porte, et posa son index sur la poignée qui reconnu son emprunte digitale, Veraxar était un homme prudent.

Son appartement était grandiose, c'en devenait presque arrogant. Spacieux, richement décoré, équipé du dernier cris de la technologie. Tout était chère, si chère que c'en était presque du mauvais gout.
La baie vitrée du salon donnait sur le centre d'Oren, aux façades toutes illuminées la nuit. Dans une salle, sur la droite, une piscine intérieur entièrement équipée. La chambre était grande, un immense lit ovale en son centre. Tout était confort, aisance et affichage d'une fortune ostencible.

Il posa la cage au sol et en ouvrit la grille, s'écartant ensuite. Il manquait une chose à son repaire, un dernier témoignage de sa richesse.
Le félin sortit prudement de sa cage, humant l'air avant de partir explorer son nouveau royaume.

Elcia était habitué au cambriolage mais là elle avait visé haut, un important dignitaire humain. Elle avait cruellement besoin d'argent et lui parraissait ne pas en manquer. Elcia escalada la façade de l'immeuble, se retrouvant face à une baie vitrée du salon. elle utilisa son pouvoir et ordonna au verre de fondre un instant pour passer au travers et elle se retrouva face à .... une cage ???? . Oui elle n'avait pas rêvé, c'était bien une cage vide au milieu du salon. il y avait également un arbre à chat et une litière mais l'ensemble parraissait neuf. Elcia resta perplexe quelques instants puis se mit à faire un tour d'horizon de l'appartement pour voir ce qu'elle pourrait voler. Elle émit un petit sifflement.

*Eh ben il s'embête vraiment pas lui. la piscine me tenterait bien mais j'ai autre chose à faire*

Visiblement, le propriétaire des lieux n'était pas là : Tout était éteind.
Le chat, quand à lui, était introuvable. Sans doute terré dans un recoin d'ombre du grand appartement.

Lorsque le verre de la baie vitrée fondit, les sécurités de l'appartement se déclanchèrent. Aucunes sonneries ne retentit, mais les caméras de sécurité se mirent en route, les portes se vérouillèrent de l'exterieur et une alerte d'intrusion fut envoyé à la police d'Oren et à la sécurité de l'immeuble, lesquels préviendraient sûrement Veraxar, qui serait furieux.

Les sens de demie-elfe d'Elcia, bien que moins développés que ceux d'un elfe normal, l'avertirent que quelque chose avit changé. du coin de l'oeil elle apparçut une caméra qui pivotait

*Et merde ! piégée*

Elle tenta de repartir par où elle était venue mais dès qu'elle posa une main sur la vitre elle reçut une puissante décharge électrique

*Ingénieux, cet immeuble est très bien protégé mais moi je suis vraiment coincée. il n y a plus qu'à espérer que seul le propriétaire de l'appartement viendra sinon je ne pourrais pas me défendre. Maintenant que je n'ai plus de raison de me presser pourquoi ne pas profiter de l'hospitalité de mon hôte en faisant un petit tour dans la piscine*

Aussitôt dit ausitôt fait, Elcia se mit en sous-vêtement et se mit à nager avec délice non sans rester près du bord et de ses dagues afin d'être prête au retour du rpopriétaire

Quelques minutes plus tard, quatres gardiens armés de fusils paralysants entrèrent rapidement dans l'appartement, allumèrent les lumières et vérifièrent chaques pièces.
Il ne leur fallut pas longtemps pour trouver Elcia, presque nue, en train de barboter innocement dans la piscine privé du propriétaire. Ils se demandèrent un instant s'ils avaient affaire à une farceuse ou à une disjonctée et braquèrent leurs armes vers celle-ci.

Sort de là les mains en l'air, un seul autre geste et on te foudrois sur place, aller !

*Oups alors là deux solutions, soit j'utilise mon pouvoir et je peux m'en sortir mais bon je suis tout de suite classé demie-elfe ou alors je les laisse m'emmener mais ça serait un peu embêtant. Bon va pour le sort après tout qu'est ce que je risque de plus.*

Elcia utilisa un sort très court et très simple, elle mit feu aux cheveux des gardes, bondit hors de la piscine attrapa ses dagues et profita de la confusion des gardes pour les neutraliser

* Une bonne chose de faite, Maintenant il faudrait songer à se rhabiller*

Lorsque Veraxar arriva enfin devant son immeuble, la police l'avait devancé d'à peine une minute.

Tandis qu'il sortait de sa voiture, l'un des fonctionnaires alla à sa rencontre.

Bonsoir Maitre, on nous a averti d'une intrusion dans votre appartement, une jeune femme de sang elfique. La sécurité de l'immeuble vient de nous informer que les deux gardiens qu'elle a envoyé ont été mis sur le carreau : il y a de la magie là-dessous.

Une elfe, ou une demi-elfe. Que faisait-elle chez lui ? Peut-être cherchait-elle quelque chose de particulier, mais Véraxar n'était plus militaire, il n'avait rien qui puisse compromètre la République d'Oren. Etait-elle venue pour sa richesse ? Il fallait être folle pour venir le cambrioler en territoire enemi. Peut être était-ce l'un de ces clandestins des bas-quartiers qui cherchait à venger un frère, un père ou un fils envoyé aux travaux forcés par sa faute.

Le regard de Veraxar était glacial, mais on pouvait y discerner de l'apréhension.

Allez-y, je vous suit.

Le policier hocha la tête.

Bien, restez en arrière, nous nous chargeons de tout.

Les quatres hommes armés et Veraxar, légèrement en retrait, entrèrent dans l'immeuble et prirent l'assenceur jusqu'au dernier étage.

Une fois arrivés, ils entrèrent et les policiers braquèrent leurs armes sur la jeune demi-elfe, jetant au passage un oeil aux deux gardiens morts.

Veraxar était resté hors de vue, à première vue la cambrioleuse n'avait rien volé. Silencieusement, il saisit ses deux couteaux en croissant de lune cachés sous sa robe d'avocat. C'était un homme prudent.

Elcia était tout à fait prète à présent rhabillée et ses dagues en main. Elle ne voulait pas spécialement livré combat et cherchait un moyen de partir d'ici; elle avait bien sur avant pris soin de remplir un petit sac de tous les objets les plus chers et les moins encombrants qu'elle avait pu trouver. Tout à coup elle eut une illumination.

*Elenwë mais bien sur comment n'y ai je pas pensé plus tôt*

# Elenwë j'aurais besoin de ton aide je t'en prie viens le plus vite que tu peux #

*Si elle ne peut pas venir j'aurais peut-être toujours le moyen de me sauver grâce à ce que j'ai trouvé*

Dans ses recherches d'objets précieux, Elcia avait trouvé des documents compromettants sur l'avocat qui habitait ici, elle pourrait peut-être en user pour se retrouver seule face à lui et ainsi avoir des chances de s'en sortir.

Lunar était à l'extérieur du cordon de policiers, sous la pluie naissante. Il souriait sous son masque en forme de renard. Son esprit dériva petit à petit en contemplant les hautes tours d'habitation d'Oren, le reflet de l'orgueil humain, de la même manière que l'oppulence ostensible à Innadril relfétait la vanité elfique. Il haïssait les deux peuples autant que ces même peuples haïssaient les demi-elfes. Les demi-elfes, symboles maudit du possible mélange avec l'ennemi dans guerre dont nul ne peut se souvenir de l'origine, symbole enfin d'une paix possible, utopie effrayante aux yeux des deux belligérants qui ont mis tant d'argent et d'énérgie à détruire l'autre pendant si longtemps. Lunar rit, il rit jaune mais il rit quand même sous la pluie à présent battante. Il aimait se temps, si peu de larmes avaient été versées dans cette guerre inutile, alors il contemplait le ciel en pleure avec une sorte de nostalgie mais toujours souriant, toujours riant. Les policiers autours de lui le prenait pour un fou avec son masque étrange et son rire lugubre, mais ils le pensait innoffensif.

Elcia avait vu débarqué quatre hommes armés et elle n'avait que ses dagues, elle se sentait vraiment mal partie

* Et Elenwë qui ne répond pas, mais qu'est ce que je peux faire ? je sais je vais gagner du temps*

" Est-ce que le propriétaire de cet appartement est ici ? Je crois avoir ici un objet qui pourrait l'intéresser. "

Elle jouait avec une mémoire numérique et holographique contenant toutes les données subtilisées et sur lesquelles elle comptait pour assurer sa liberté

"Pourrais-je m'entretenir en privé avec lui ?"

Son ton était à la fois glacial et ironique

( HRP :Evites de m'attribuer des trucs que t'as inventé toi même pour te donner l'avantage. Là par exemple, j'ai précisé nul part que Veraxar gardait des documents comprométants. Bon là j'accepte, mais demandes au moin la prochaine fois =x )

Messieurs, laissez-nous un instant, s'il vous plait.

Veraxar venait d'avancé et Eclia pouvait maintenant le voir. L'officier de police tourna la tête vers lui, son regard signifiait clairement qu'il ne laisserait pas cette femme s'en tirer si facilement.

Avec tout le respect que je vous dois, Maitre, cette criminelle vient avec nous.

Son collègue n'avais pas laché Elcia des yeux, mais il ne semblait pas avoir la même fermeté, et son expression trahissait son incertitude quand au à la décision qu'il devait prendre.

Veraxar répondit d'une voix calme mais légèrement ferme, pour cacher son anxiété.

Allons, tout peut être reglé très rapidement, sans violence ni procès verbal. Abaissez vos armes, je dois lui parler.

Le refus de l'officer lui faisait gagner du temps, un temps précieux puisqu'il devait rapidement trouver une solution au problème qui se présentait à lui et qu'il n'avait pas su prévoir.

Son coeur battait très vite, mais il parvenait à occulter le stress qui solidifiait l'air dans ses poumons : il ne resentait pas moin de peur que de colère.

(HRP: Ok désolé je ne le referais plus)

Elcia voyait peut-être une porte de sortie. Elle refusait de moisir dans une cellule quelconque et était bien décidé à s'en tirer sans passer par la case prison. Elle s'adressa ensuite au policiers.

"Allons messieurs un peu de bonne volonté je ne dialoguerais que si nous sommes absoluments seuls dans la pièce et sans aucune surveillance."

Je ne pense pas que vous soyez en etat de dialoguer quoi que ce soit, demi-elfe.

Le mépris s'était fait particulièrement sentir dans la dernière réplique de l'officier.

Veraxar, lui, ne répondit pas, il reflechissait. Finalement, la situation n'était pas aussi dangereuse qu'à prime abord. Si elle se faisait arrêtée, les policier lui rendraient les dossiers qu'elle avait volé, et qui prêterait attention à ce qu'elle pourrait dire ? C'était la parole d'une demi-elfe cambrioleuse contre la sienne.
Mais il y avait autre chose : pourquoi était-elle venu le voler, lui, des documents confidentiels qui plus est. Veraxar était persuadé qu'elle obéissait aux ordres de quelqu'un, et il gagnerait bien plus en sachant qui était son client qu'en la sachant derrière les barreaux.

Elle me rendra tout ce qu'elle m'a volé et vous n'entendrez plus jamais parler d'elle. Vous n'aurez aucuns ennuis, je m'en tient responsable legislativement et... financièrement.

Cette fois-ci, les deux hommes ne répondirent pas et se regardèrent un instant, semblant s'interroger mutuellement sur la marche à suivre.

Elcia n'avait qu'un désir c'était sortir d'ici et au plus vite, elle regrettait vraiment son idée stupide de venir jusqu'ici et n'en menait pas large mais tentait de le cacher.

" je vous rendrait ce que j'ai pris mais je veux pouvoir partir et en étant sûre que je saurais en sécurité et qu'on ne me suivra pas. Ce n'est qu'à cette condition que je passerais un accord."

Le collègue de l'officier, resté jusque là en retrait, s'adressa à son collègue. Sa voix était mal assurée, il paniquait presque

Allez, ça sert à quoi de s'acharner... ? ça nous rapportera rien de toute façon ! Et puis... j'ai des gosses à nourrir, une prime comme ça, juste pour ne pas intervenir...

Durant plusieurs secondes, un lourd silence plana au dessus de la petite assemblée, même l'eau semblait avoir arrêté de clapoter, et les reflets azurés que projetaient ses ondes miroitantes plongeaient toutes ces silouhettes fantomatiques dans une atmosphère irréelle.

Enfin, l'officier baissa son arme, presque à regret, et se tournèrent vers Veraxar qui leur donna plusieurs billets chacuns, ils parurent satisfait.

Ils se dirigèrent vers la sortie et claquèrent la porte, Veraxar fixait sa jeune invitée, les reflets de l'eau chlorée dans les yeux.

Bien, nous allons pouvoir nous entendre maintenant, ma demoiselle... ?

Le ton désinvolte de sa voix était trahit par le regard soutenu qu'il lançait aux documents que détenait Elcia sans s'en rendre compte.

Lorsau'Elcia se rendit compte du regard plus qu'insistant de Veraxar, elle cacha nonchalament les documents derrière son dos.

"Oui je crois que nous pourrons effectivement nous entendre, quelle sorte d'arrangement proposez vous ? Je ne demande qu'à pouvoir partir sans dommages et sans risques d'être reconnue. Pouvez me l'assurer ?"

Elle fixa l'avocat sans ciller, preuve qu'elle tenait à ses conditions.

Le calme de Veraxar avait laissé place à la colère. A peine Elcia eut-elle fini sa phrase qu'il avança d'un pas dans sa direction et lui répondit d'une voix acérée.

Vous n'avez pas l'air de saisir : vous n'avez aucunes conditions à réclamer.
Vous vous êtes introduite chez moi, m'avez volé plusieurs objets de grande valeur, avez agressé deux gardiens et vous êtes faite voir par deux policiers et plusieurs caméras de surveillances. Les sécurités de l'immeuble sont déclanchées et la police est sur place, vous ne pourriez pas vous enfuir sans que je le décide. Et quand bien même vous garderiez ces documents, on me les rendrait en même temps que vos autres prises à l'instant de votre arrestation. Bien sûr, vous pourriez clamer à qui voudra bien l'entendre ce que vous avez pu y lire, ça ne serait pas la première fois qu'une crapule des bas-fond invente des histoires pour se sortir de prison, ce sera votre parole contre la mienne et tout vous condamnera, vous, aux yeux de la justice d'Oren, y compris votre sang... visiblement elfique. Si vous étiez humaine, un jury compréhensif vous condamnerait à... deux ou trois ans de travaux forcés minimum. Mais avec votre héritage, il n'y aura aucun jury compréhensif, vous mourrez comme une vermine dans les mines du mont Kréïde

Veraxar ne mentait pas, mais s'il parlait ainsi c'était en premier lieux pour garder l'avantage sur son hote. Il fit une pause et reprit, le ton de nouveau calme, même si derrière les apparences son coeur battait à tout rompre et que son cerveau reflechissait à toute alure, nerveux.

Néamoin... Il n'y a pas de raison pour que l'on ne s'entende pas. Cet incident sera oublié, vous pourrez retourner vous cacher dans l'ombre sans danger.
D'abord, je veux récuperer tout ce que vous m'avez pris, les documents y compris. Ensuite je veux savoir qui vous as envoyé pour les récuperer. Enfin, vous trainerez les deux gardiens dehors, après tout c'est de votre faute s'ils sont dans cet etat.

Elcia n'aimait pas qu'on la traite ainsi de haut, mais il fallait bien avouer que c'était elle sui avait commis l'erreur de venir ici, elle avait surestimé ses capacités. Elle tenta donc d'être conciliante.

" Je vous rendrait les document une fois que je serais sûre d'être hors de danger. Je suis venue de ma propre initiative, je ne suis qu'une simple voleuse, simplement je préfère voler ceux qui ne sont pas dans le malheur et quant au document, je n'ai décidé de les prendre que quand je me suis rendue compte que le retraite m'était coupée. Par contre pour vos gardes, je ne peux pas faire grand chose, vous comprendrez je crois que se cacher en trainant deux corps derrière soi n'est pas évident et le service de ménage doit-être compétent ici non ?? Au prix du loyer j'espère. "

Elle avait fini sa phrase d'un ton cynique pour bien prouver que même si elle se pliait un peu aux règles de Veraxar, c'était uniquement parce qu'elle y voyait son interêt.

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